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Mercedes se retire de Russie, mais conserve une participation dans Kamaz Trucks


Mercedes a annoncé cette semaine qu’elle se retirerait du marché russe et vendrait aux investisseurs les actions qu’elle détient dans des filiales locales sur le marché. Il conservera cependant sa participation de 15% dans Kamaz.

Mercedes-Benz Russie vendra des actions de ces filiales de services industriels et financiers à Avtodom, une chaîne russe de concessionnaires automobiles, selon Reuter. Cependant, comme prévu précédemment, les parts du constructeur automobile dans le constructeur de camions Kamaz seront toujours transférées à Daimler Truck, qui a récemment été séparé de l’activité voitures particulières du groupe.

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La décision de Mercedes de vendre ses autres participations dans le pays intervient après la suspension de la production début mars, à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les termes de cette vente ne sont pas clairs à ce stade, mais Harald Wilhelm, directeur financier du constructeur automobile, a déclaré que la transaction n’entraînerait aucun effet significatif sur la rentabilité ou la situation financière de l’entreprise, au-delà de ceux signalés au cours des trimestres précédents.

L’entreprise est loin d’être la première à quitter le marché, dont le secteur automobile a été durement touché par les conséquences de l’invasion du pays en Ukraine. En effet, Mercedes n’aurait vendu que 9 558 véhicules dans le pays au cours des neuf premiers mois de 2022, en baisse de près de 73 % par rapport à l’année précédente.

Plusieurs autres constructeurs automobiles, dont Nissan, Volkswagen et Toyota, ont fermé ou vendu leurs activités en Russie, et d’autres devraient suivre prochainement. Certains d’entre eux, cependant, ont intégré l’option de racheter leurs participations dans les contrats qu’ils ont signés avec les acheteurs de leurs usines et filiales.

De plus, de nombreux pays ont appliqué des embargos contre la Russie, ce qui a conduit un certain nombre de constructeurs automobiles à suspendre leurs opérations dans le pays. Aujourd’hui, le gouvernement russe tente de relancer son propre secteur automobile de l’ère soviétique avec les actifs qui lui ont été vendus par les constructeurs automobiles sortants, y compris la renaissance de la marque Moskvich.

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